Lors de son Conseil national qui s’est tenu le 25 mars, l’UDI a renouvelé son soutien au candidat des Républicains et a exclu « l’Alliance centriste » en raison de son positionnement affiché en faveur du leader du mouvement « En marche ! ».
Je ne peux cautionner ce choix qui provoque une fracture de l’UDI, déjà profondément perturbée par le soutien à un candidat aux positions contradictoires.
La campagne présidentielle ne laisse aucune place au débat de fond attendu par les français et pousse les électrices et les électeurs dans les rangs du populisme ou de l’abstention. A cela s’ajoute une forte remise en cause des partis politiques par l’opinion.
Aussi, pour être en mesure de sortir de la crise profonde que traverse notre pays, la mobilisation des forces vives au delà des clivages passés est plus que jamais nécessaire. Alain Juppé portait cette vision juste et je l’avais soutenu activement lors des primaires de la Droite et du Centre.
Dans ce contexte, je tiens à réaffirmer mon attachement au projet porté par Emmanuel Macron pour une France qui libère les initiatives et renforce les solidarités tant sociales que territoriales.
En cohérence avec cette conviction et après m’en être entretenu avec les membres de la fédération du Cantal, je me mets en retrait de l’UDI pour être en mesure de participer en toute liberté à cette démarche de rassemblement porteuse d’un nouvel élan pour notre pays.