Pierre Jarlier, Secrétaire général de l’Association des petites villes de France (APVF), participait le 20 septembre dernier au bureau de l’Association à l’Assemblée Nationale.
Les élus ont débattu du projet de loi de finances 2017 et de l’évolution du Fonds de péréquation intercommunale et communale, plusieurs élus demandant notamment le « gel des situations » en attendant de connaître les effets de la nouvelle carte intercommunale.
Cependant, pour Pierre JARLIER, « si la question du FPIC est sensible avec les fusions d’intercommunalité, la stabilisation du montant n’est pas raisonnable car cela risque de pénaliser les territoires les plus pauvres
Aussi, l’APVF appelle à la vigilance pour l’année 2017 afin que l’impact des nouveaux périmètres soit parfaitement analysé et que des simulations soient remises dans les plus brefs délais afin de pouvoir apporter d’éventuelles corrections.
L’association demande notamment que la situation des communes pauvres dans des intercommunalités riches soient mieux prise en compte et qu’une réflexion soit engagée sur la création d’un fonds communal et d’un fonds intercommunal.
Pour Pierre Jarlier, « il faut ajuster les dotations des intercommunalités, sinon le milieu rural sera perdant même si ces intercommunalités auront fait l’effort de fusionner « .
Enfin, Pierre Jarlier a alerté les élus sur la question de la désertification médicale et des moyens accordés aux hôpitaux ruraux. Il a rappelé que tous les maires sont concernés et qu’il faut vraiment sensibiliser le Gouvernement sur le fait que si les mesures prises en faveur des hôpitaux isolés ou de proximité sont positives, leur efficacité reste à démontrer car il semble que le bénéfice de ces dotations nouvelles ait été annulé par la suppression de dotations exceptionnelles.